Un décès prématuré peut avoir de lourdes conséquences sur la vie de vos proches : en plus de son impact psychologique et émotionnel, il peut avoir une incidence durable sur leur situation financière, surtout si vous ne l’aviez pas anticipé de votre vivant.
Pour prévenir ces risques et mettre vos proches à l’abri du besoin, des solutions existent. Les assurances décès, par exemple, vous permettent de garantir l’avenir de vos proches en cas de disparition soudaine.
Dans cet article, nous allons tenter de vous éclairer et de répondre à toutes vos questions concernant ce type d’assurance.
Navigation rapide :
- I – L’assurance décès, comment ça fonctionne ?
- II – Qui peut souscrire à une assurance décès ?
- III – Ce qu’il faut encore savoir sur les assurances décès ?
I – L’assurance décès, comment ça fonctionne ?
Comme son nom l’indique, une assurance décès est un contrat de prévoyance qui permet de garantir votre disparition pendant toute la durée du contrat. En cas de décès, vous garantissez alors à vos proches le versement d’une indemnité dont le montant est fixé dans ledit contrat.
A – La cotisation
Généralement, les indemnités que toucheront vos proches en cas de décès dépendent du montant de votre cotisation : plus elle est élevée, plus la somme qui est reversée à vos proches l’est aussi.
Avant de signer une assurance décès, il est donc important de prendre en compte cet aspect selon deux paramètres : votre budget et le montant que vous souhaitez garantir à vos bénéficiaires.
C’est la raison pour laquelle à la Mutuelle Nationale des Sapeurs-Pompiers de France (MNSPF), nous avons fait le choix de proposer 6 options différentes. Elles permettent d’adapter l’assurance décès à tous les budgets et à tous les projets.
Concernant le mode de règlement de cette cotisation, les modalités dépendent de chaque organisme. Cependant, il existe généralement plusieurs possibilités :
- Le paiement par prélèvement bancaire : il s’agit alors habituellement d’un paiement mensualisé, l’argent est prélevé tous les mois directement sur votre compte bancaire. Une fois le contrat signé, vous n’avez plus rien à faire.
- Le paiement par virement bancaire : chaque mois, c’est à vous d’effectuer le virement à votre organisme de mutuelle. Une bonne solution pour ceux qui veulent garder le contrôle.
- Le paiement par chèque : si vous souhaitez par exemple payer au trimestre, au semestre ou à l’année. Il faudra cependant veiller à bien régler vos cotisations à chaque échéance. C’est la solution idéale pour ceux qui ne sont pas très à l’aise avec la technologie.
Attention toutefois, pensez à bien définir le mode de paiement dès la signature du contrat de votre assurance décès pour éviter les mauvaises surprises.
B – Les bénéficiaires
Concernant les indemnités versées, c’est vous qui choisissez à qui vous souhaitez les verser : vos enfants, votre conjoint, vos petits-enfants… Il suffit pour cela de remplir un formulaire de désignation de bénéficiaires. C’est une procédure simple et rapide.
Si vous décidez de choisir plusieurs bénéficiaires, le montant total des indemnités est divisé par défaut à part égale entre chacun d’entre eux.
Bon à savoir :
Si vous souhaitez rajouter, ou enlever un bénéficiaire pendant la durée d’exécution de votre assurance décès, c’est possible ! Il suffit d’en faire part à votre organisme assureur, et d’effectuer les démarches nécessaires.
C – Les indemnités
Maintenant que vous savez tout sur le système de cotisation et le choix de vos bénéficiaires, il est temps de regarder d’un peu plus près ce qui nous intéresse vraiment : la façon dont vos proches percevront leurs indemnités.
De manière générale, les organismes assureurs peuvent procéder de deux manières.
Le versement sous-forme de capital
C’est la solution la plus courante, et celle que nous avons choisi d’adopter à la Mutuelle Nationale des Sapeurs Pompiers de France. Le versement sous forme de capital garantit à vos proches de percevoir directement sur leur compte en banque la somme totale pour laquelle vous étiez assuré.
Par exemple, imaginons que vous ayez souscrit à la Garantie Capital Décès de la MNSPF pour un montant capitalistique de 20 000 € : lorsque vous décédez, vos bénéficiaires touchent cette somme sur leur compte en banque, en une seule fois, sans étalement.
Le versement sous forme de rente
D’autres assurances décès font le choix de verser ce capital sous la forme d’une rente. C’est-à-dire que vos proches toucheront chaque mois un certain montant, jusqu’à obtenir le montant final.
Par exemple, imaginons que vous souscriviez à une assurance décès auprès d’un organisme pratiquant le versement sous forme de rente, et que vous soyez assuré à hauteur de 12 000 €. Après votre décès, vos bénéficiaires toucheront alors une rente de 100 € par mois pendant 10 ans (soit 1200 € par an).
Lorsque vous décidez de souscrire à une assurance décès, veillez donc bien à vous renseigner sur la façon dont seront versées les indemnités à vos bénéficiaires.
II – Qui peut souscrire à une assurance décès ?
Tout le monde ne peut pas souscrire à une assurance décès à n’importe quel moment de sa vie. Cela dépend en réalité de plusieurs facteurs comme :
- L’âge,
- L’état de santé,
- La situation socio-professionnelle
Mais regardons tout ça de plus près.
A – L’âge au moment de la souscription
De manière générale, une assurance décès peut-être souscrite dès l’âge de 18 ans (cela ne concerne de ce fait pas uniquement les seniors). À la MNSPF par exemple, nos offres sont disponibles à partir de 16 ans, ce qui peut être intéressant, car de manière générale, plus la garantie est signée tôt, moins vous pouvez être concernés par les formalités médicales.
En revanche, il existe également un âge limite pour souscrire à une garantie Capital Décès. La limite varie en fonction des organismes assureurs mais la MNSPF n’autorise pas la souscription d’une assurance décès après l’âge de 55 ans.
Attention : il ne faut pas confondre l’âge au moment de la souscription, et l’âge jusqu’auquel vous pouvez bénéficier de votre garantie.
B – La catégorie socio-professionnelle
Toutes les assurances décès ne s’adressent pas aux mêmes catégories socio-professionnelles. Avant de faire votre choix, il est alors important de vérifier avec votre assureur que vous êtes bien éligible à son offre d’assurance décès.
Concernant les catégories socio-professionnelles éligibles à la souscription des garanties capital décès de la MNSPF, vous retrouverez toutes les réponses aux questions que vous vous posez dans notre Foire Aux Questions (FAQ) disponible en bas de notre page dédiée.
C – Votre état de santé
Afin de souscrire à une offre capital décès, vous devrez généralement remplir un questionnaire sur votre état de santé. Il est alors question de connaître :
- Vos antécédents
- Vos maladies actuelles et les traitements que vous prenez
- Des caractéristiques physiques telles que votre taille ou votre poids.
Ces quelques questions permettront ensuite à votre organisme de déterminer si vous êtes éligible à la souscription d’une assurance décès.
Vous trouverez juste ici un article de la CNIL vous expliquant comment sont traitées ces données pour les besoins de profilage.
III – Ce qu’il faut encore savoir sur les assurances décès
Voici quelques petites choses que vous devez encore savoir sur les garanties capital décès :
- Les assurances décès sont habituellement limitées en âge : à la MNSPF, la garantie cesse contractuellement au 31 décembre de l’année de votre soixante-quinzième anniversaire (si vous avez souscrit en même temps la garantie Perte Totale et Irréversible d’Autonomie). Pour d’autres organismes, cela peut être plus tôt, ou plus tard.
- Dans certaines circonstances, le capital peut être augmenté : chez la MNSPF, en cas de décès suite à un accident, le capital garanti par votre assurance décès est doublé. Il peut même être triplé en cas d’accident de la circulation.Pensez donc à demander à votre assureur si des fonctionnements similaires peuvent s’appliquer dans votre cas.
- En plus du décès, il est aussi possible de garantir la Perte Totale et Irréversible d’Autonomie : pour protéger votre famille de toutes les conséquences possibles d’un accident, vous pouvez également faire le choix de souscrire (en complément de votre assurance décès) à un capital Perte Totale et Irréversible d’Autonomie. Vous trouverez plus d’informations ici.
Pour conclure cet article, nous pouvons dire que les assurances décès sont un bon moyen de protéger vos proches en cas de décès inattendu. Lors de votre disparition, cette dernière leur permet d’obtenir un capital ou une rente qui peut leur être utile pour faire face aux frais liés à votre départ tels que les frais d’enterrement, les frais de succession, et couvrir les éventuels manques à gagner.
Il existe énormément d’assurances décès différentes sur le marché, chacune avec ses propres avantages et inconvénients. C’est pourquoi nous vous recommandons de bien comparer les différentes offres et de choisir celle qui convient le mieux à vos besoins et à votre budget.
En cas de questions, La Mutuelle Nationale des Sapeurs Pompiers de France se tient à vos côtés pour y répondre juste ici.